La consommation d’acides gras Oméga 3, contenus en grande quantité dans certains poissons comme le saumon, les sardines ou les anchois, est liée à une réduction de 10 % du risque de décès par infarctus du myocarde.
Oméga 3 : Réduction de 10% du risque d’infarctus
Telle est la conclusion d’une méta-analyse qui a porté sur plus de 45 000 patients (dont près de 8 000 ont eu un premier infarctus) et publiée dans la revue « Journal of American Medical Association – Internal Medicine ». Cette étude est fondée sur des analyses de sang pour établir la corrélation entre les Oméga 3 et la fréquence des infarctus, et non pas, comme dans la plupart des autres travaux, sur le résultat de questionnaires diététiques déterminant un niveau de consommation d’Oméga 3.
« Ces résultats fournissent l’image la plus complète à ce jour de l’effet préventif des Oméga 3 contre les maladies cardio-vasculaires », souligne Liana Del Gobbo, chercheuse à l’université Stanford en Californie et co-auteur de l’étude.
« Les résultats des diverses études ont été similaires quels que soient l’âge, le sexe, la race, la présence ou l’absence de diabète, l’utilisation d’aspirine ou d’hypolipémiants », précise-t-elle. « Nos résultats confortent l’importance de consommer du poisson et des Oméga 3 dans le cadre d’un régime alimentaire sain », ajoute le Dr Dariush Mozaffarian, doyen de la faculté des sciences de la nutrition à l’université Tufts à Boston, qui a dirigé l’étude.
Les Oméga 3 vendus sur le marché ne sont pas identiques
Il faut privilégier les gélules qui ont un rapport EPA /DHA élevé (EPA acides eicosapentaénoïque). L’effet bénéfique est obtenu par la consommation journalière de 250 mg d’EPA et de DHA.