Ainsi, nombreuses sont les femmes qui ne sont pas suivies psychologiquement après que leur grossesse se soient achevées prématurément par une fausse couche.
Après un tel évènement, 38 % des femmes souffrent de stress post-traumatique, selon une étude parue dans le BMJ Open. Les pathologies mentales qui suivent sont pourtant mal prises en charge.
Des chercheurs anglais ont recruté 113 femmes dont la grossesse s’est interrompue prématurément : fausse-couche ou grossesse extra-utérine.
Deux sur cinq présentent des signes de stress post-traumatique qui peut se développer après un stress intense, une forte détresse ou même une forte peur. Les symptômes étant des pensées intrusives, de sentiments de détresse profonde. Parfois même, elles revivent cet évènement lors de cauchemars ou au cours de flashbacks.
Une femme sur cinq déclare avoir des périodes d'anxiété modérée dans les trois mois qui suivent la fausse-couche.
En savoir plus :
- "Stress post-traumatique : fréquent après une fausse couche" (pourquoidocteur.fr)
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