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Cancer du sein : les Franciliennes plus touchées que les autres

A l’occasion d’Octobre rose, l’opération nationale de lutte contre le cancer du sein, pourquoi le plus fréquent et le plus mortel cancer touchant les femmes sévit davantage en Ile-de-France que dans les autres régions.

Chaque année, plus de 50.000 nouveaux cancers du sein sont diagnostiqués en France. Une femme sur huit en développe un au cours de sa vie. Dans deux tiers des cas, elles ont plus de 50 ans. Si le nombre de cas observés chaque année a tendance à diminuer depuis 2005, la maladie reste tout de même la première cause de décès par cancer chez les femmes.
En 2012, près de 12.000 d’entre elles en sont mortes. Tout au long du mois, l’opération Octobre Rose - dont l’emblème est le ruban rose - va mener une campagne de sensibilisation et d’appel aux dons.

Selon une étude réalisée par l’Observatoire régional de santé d’Ile-de-France (ORS), cette pathologie est plus répandue dans la région parisienne que sur le reste du territoire français. Il s’agit même d’un des deux cancers – avec celui du poumon – caractérisé par une surmortalité féminine en Ile-de-France. "En 2006, les 1.882 décès franciliens [liés au cancer du sein] représentent un taux standardise? de 26,2 décès pour 100.000 femmes contre 24,7 en France métropolitaine, soit une surmortalité? de 6% chez les Franciliennes", indique le bulletin de l’ORS.



Une première grossesses tardive en Ile-de-France


D’où vient cette surmortalité féminine en Ile-de-France?
Au-delà des facteurs génétiques, il existe plusieurs paramètres de risques, souvent liés à l’alimentation, au mode de vie, à la consommation d’alcool ou au tabagisme. Selon Maylis Telle-Lamberton de l'ORS, "l’excès de mortalité en Île-de-France peut notamment s’expliquer par les caractéristiques de la vie reproductive".
En d’autres termes, les Franciliennes, qui sont plus nombreuses à suivre des études longues et à appartenir à des catégories sociales aisées, ont tendance à retarder leurs grossesses et à allaiter peu – ou pas – leurs enfants. Le facteur de risque augmente lors d’une première grossesse tardive et semble diminuer si cette première grossesse arrive avant 30 ans.
De même, il semblerait qu’un allaitement prolongé ait un effet protecteur.

Le dépistage reste essentiel et ne dispense pas d'une auto-surveillance de manière régulière. "Je trouvais que mon sein était plus volumineux et j’ai senti une boule en palpant. J’ai alors décidé de faire une mammographie et on m’a annoncé la présence d’une tumeur", explique Louise. Atteinte d’un cancer du sein à l’âge de 55 ans, elle a été traumatisée à la vue de son sein dénaturé, cicatrisé, après en avoir subi l’ablation partielle. Mais elle est aujourd’hui guérie.

La campagne Octobre Rose tente de sensibiliser les femmes en leur rappelant qu’il existe, depuis 2004, un programme de dépistage qui s'adresse à toutes les Françaises de 50 à 74 ans. Une mammographie gratuite leur est proposée, dont le résultat sera vu par deux radiologues différents. Pour les femmes ayant des antécédents familiaux, elle peut être réalisée plus jeune. Dépistée à un stade précoce, le cancer du sein est guéri dans 9 cas sur 10.

Source : lejdd.fr - le 10 octobre 2015


Une association canadienne a développé une application smartphone pour vous aider à ne pas oublier de vous faire dépister

 

Source - LCI

 

Cancer du sein : les Franciliennes plus touchées que les autres