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La préparation Korsakovienne du médicament homéopathique

La méthode korsakovienne (dite à flacon unique)

 

Le comte russe Simeon Nicolaïevich von Korsakov, contemporain d’Hahnemann, mit au point une deuxième technique de dilution, appelée korsakovienne ou « préparation à flacon unique », symbolisée par un K.

(A-C Quemoun. Ma bible de l’homéopathie. Editions Quotidien Malin)
 

La méthode korsakovienne (dite à flacon unique)


Dans cette technique, l’accent est plus mis sur la dynamisation que sur la dilution.

Après la première dilution, la solution est dynamisée (agitée 100 fois) puis jetée. Le même flacon est alors à nouveau rempli de solvants et ce sont les traces de la dilution précédente qui assurent la continuité du processus. On parle du nombre de dynamisations et non du nombre de dilution. Arnica montana en 10 000 K signifie que le remède a subi 10 000 opérations, soit 1 000 000 de dynamisations. 
Étant donné le haut degré de dynamisations et la présence de nombreuses dilutions dans le même flacon, la méthode korsakovienne permettrait d’éviter certains échecs de traitement liés à une dilution unique. Elle agirait également plus longtemps, aussi est-elle utilisée plus facilement dans les traitements chroniques 

 

Les différentes formes du médicament

Le médicament homéopathique existe sous différentes formes. Les plus traditionnellement utilisées sont les granules, les globules et les gouttes buvables. 

 

1. Les granules
Gros comme de petites perles (20 granules au gramme), ils sont composés de saccharose et de lactose imprégnés des solutions homéopathiques. Il y a environ 75 à 80 granules par tube. On les prend généralement à raison de 2 à 5 granules une à cinq fois par jour de façon à répéter le message à intervalle régulier jusqu’à provoquer une amélioration progressive et durable de l’organisme.

2. Les globules
Dix fois plus petits que les granules (200 globules au gramme), ils sont de composition identique. Ils se présentent en dose à prendre en une seule fois. Ils sont soit prescrits en dose unique pour lever un barrage psychologique ou physique, soit à intervalle régulier (toutes les semaines, tous les mois, etc.) en cas de maladie chronique. Leur effet est qualifié de « flash » pour provoquer une réaction rapide et durable de l’organisme.
Par exemple, si une personne anxieuse doit passer un examen, on lui donnera une dose de Gelsemium 9 CH. Si un enfant vient de tomber et s’est fait une bosse, on lui donnera une dose d’Arnica montana 9 CH, mais également dans les maladies chroniques.

3. Les gouttes buvables
Il s’agit d’un mélange d’eau et d’alcool dans lequel on retrouve la dilution de plusieurs substances homéopathiques, sous forme de complexes. On les trouve en France en basses dilutions.
Par exemple, pour drainer le foie, on choisira un complexe de Taraxacum (lobe médian), de Chelidonium majus (pour le lobe droit) et de Carduus marianus (pour le lobe gauche), l’association de ces trois médicaments permettant de drainer le foie dans son entier. Pour les bébés on choisira des solutions aqueuses. C’est-à-dire à l’eau, sans alcool. Mais comme elles se conservent très mal, il est conseiller de les laisser au réfrigérateur après ouverture du flacon et de les consommer dans les 15 jours.

4. Les poudres
Elles sont utilisées pour les substances actives insolubles, et en basse dilution, mélangées à du lactose. Calcarea carbonica par exemple est utilisé en 8 DH pour renforcer les os.

5. Les comprimés
Ils sont fabriqués par compression d’une poudre homéopathique ou par imprégnation d’un comprimé neutre avec une solution médicamenteuse. Il s’agit en général de préparations pharmaceutiques incluant plusieurs médicaments homéopathiques destinés à soulager un trouble spécifique (les maux de gorge, les troubles du sommeil, le mal des transports...). Ils constituent une réponse pratique et symptomatique mais non individualisée du trouble.

6. Les autres formes
Les médicaments homéopathiques peuvent être préparés sous forme de crème ou de gel pour une application directe sur la peau (crème au Calendula par exemple). Ils peuvent être également conditionnés sous forme d’ovules gynécologiques (ovule de Calendula en cas d’irritation vaginale bénigne) ou de suppositoires (suppositoires d’Aesculus hippocastanum pour le traitement des hémorroïdes).