Commençons par définir ce qu'est l'anémie. Bien qu'il existe plusieurs types d'anémie, elles se caractérisent toutes par une diminution du taux d'hémoglobine en dessous des valeurs normales, soit moins de 130 g/L chez l'homme et moins de 120 g/L chez la femme.
Le diagnostic d'anémie repose sur un examen biologique simple, appelé hémogramme, qui nécessite une prise de sang. L'hémoglobine, une protéine présente dans les globules rouges, joue un rôle essentiel : elle transporte l'oxygène dans tout l'organisme. Ainsi, une baisse significative du taux d'hémoglobine entraîne un manque d'oxygène dans le corps, phénomène également connu sous le nom d'hypoxie.
Les personnes anémiées présentent généralement une fatigue et une pâleur inhabituelle. En cas d'anémie aiguë, des signes d'hypoxie peuvent survenir, tels qu'une accélération du rythme cardiaque, des difficultés respiratoires, des vertiges. En revanche, lorsque l'anémie s'installe progressivement, des mécanismes d'adaptation peuvent se mettre en place, masquant les signes d'hypoxie.
Il est important de noter que l'anémie peut résulter de divers mécanismes physiopathologiques, en fonction de sa cause. Elle peut être due à une production insuffisante de globules rouges, causée par des troubles médullaires, une carence en fer, en vitamines, en enzymes, ou encore par une thalassémie. D'autres origines incluent une perte excessive de globules rouges, comme lors d'une hémorragie interne ou externe, une hémolyse non compensée, ou encore une inflammation entraînant un détournement du fer.
Bien que l'anémie puisse parfois être liée à des pathologies graves, elle est le plus souvent relativement bénigne. En effet, les cas les plus fréquents incluent l'anémie ferriprive, résultant d'une carence en fer, ainsi que celle provoquée par des pertes de sang, comme lors de menstruations abondantes.
Pour traiter une anémie, il est essentiel que le médecin en identifie la cause afin de prescrire un traitement adapté. Dans le cas d'une anémie ferriprive due à une carence en fer, un traitement à base de sels de fer ferreux par voie orale est généralement prescrit pour une durée de 3 à 6 mois. Il est recommandé de prendre ce traitement le matin à jeun pour optimiser l’absorption. Toutefois, en cas de troubles digestifs, il peut être pris pendant les repas. Il convient d’éviter la consommation simultanée d’aliments riches en calcium (comme les produits laitiers) ou de thé, car ils réduisent l’absorption du fer. À l’inverse, il est conseillé de l’associer à une source de vitamine C pour en améliorer l’efficacité et de compléter le traitement avec une alimentation riche en fer d’origine animale, notamment le foie, les viandes rouges, le boudin noir, les moules et les poissons gras.
En complément du traitement préconisé par votre médecin, différents remèdes naturels peuvent s’ajouter pour optimiser la prise en charge.
En cas d’anémie associée à une inflammation :
En cas d’anémie ferriprive, en complément du médicament contenant du fer :
• Ferrum metallicum 5CH : 5 granules par jour.
Le Figuier, traditionnellement employé pour son action de restauration de la muqueuse intestinale et donc pour contribuer à une bonne assimilation des nutriments : jusqu’à 150 gouttes de bourgeon 1DH par jour dans un peu d’eau, à distance des repas. Le Noisetier, qui est traditionnellement utilisé pour stimuler la productions de globules rouges : jusqu’à 150 gouttes de bourgeon 1DH par jour dans un peu d’eau, à distance des repas.
En prévention des carences chez le sujet végétalien ou végétarien :
Afin d’identifier le protocole qui vous correspondra le mieux, vous pouvez à tout moment consulter la fiche détaillée de chacun des différents produits proposés. Avant de commencer tout traitement, pensez à consulter les précautions d’emploi du (ou des) produit(s) que vous aurez sélectionné(s).
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